Syam

Le 27 novembre 1970, A. Gauthier remercie le Père Laïly de l'intérêt que celui-ci a manifesté pour son ouvrage sur Alésia-Ornans et pour les informations qu'il lui a données sur les recherches de Berthier à Syam-Cornu. Gauthier rend hommage à Berthier. Il pense que même si les travaux ne débouchent pas sur une validation de l'hypothèse Alésia, ils apporteront sûrement d'utiles informations sur l'utilisation de l'oppidum au Moyen-Âge.

Les Actes du Colloque de février 1998 à l'Institut Catholique de Paris comportent une série d'annexes importantes  pour justifier la localisation d'Alésia à Chaux-des-Crotenay :

• le “portrait-robot” morpho-géographique mis au point par André Berthier ;
• les éléments caractéristiques de la bataille ;
• les quarante composantes du “portrait-robot” ;
• la comparaison des deux sites Chaux-des-Crotenay - Alise-Sainte-Reine (ou “duel d'Alésia”).

Le 29 août 1996, le conservateur régional de l'archéologie, Bruno Bréart, rappelle à Jacques Berger que toute prospection archéologique est soumise à autorisation (le fonctionnaire régional se manifeste après un article de presse du 22 août évoquant les travaux de l'association A.L.E.S.I.A.). Le président Jacques Berger lui répond très courtoisement le 17 septembre suivant. Il précise à Bréart qu'il n'y a nullement besoin d'autorisation pour des prospections des reconnaissance de surface.

Dans cet article paru dans le numéro de mai 2013 de la revue professionnelle Archimag, Jean Michel rappelle dans un premier temps comment André Berthier en est venu à découvrir le site de Chaux-des-Crotenay grâce à sa méthode du portrait-robot pour localiser la bataille et le site d'Alésia. Il évoque ensuite la décision de la famille d'André Berthier confiant la conservation, le traitement et la valorisation des archives jurassiennes de l'inventeur à l'association ArchéoJuraSites.