4-Alésia-Chaux, la démarche et la découverte d'A. Berthier

Le 19 février 1973, le Directeur Général de Total Algérie (P. Vuilleminot) informe André Berthier que sa société verse une subvention de 3.000 dinars comme contribution à ses travaux. André Berthier le remercie quelques jours plus tard pour cet acte de mécénat.

Le 14 mai 1973, André Berthier évoque auprès d'Antoinette Brenet l'attitude à avoir vis à vis d'Edeine  (personnage que Brenet met bien en relief dans son “roman” qu'elle est en train d'écrire). Berthier reconnaît la qualité de la traduction de Plutarque faite par André Wartelle (non encore associé à l'équipe). Il évoque ensuite les préparatifs de la campagne 1973 avec la venue possible d'une équipe d'élèves de seconde intégrée à l'équipe de Chaumes en Brie.

Le général Clément Blanc adresse à A. Berthier un compte rendu (notes de séance) sur l'assemblée générale du Groupement ANOR Doubs-Jura des 26-27 mai 1973. Le Préfet de Région, invité à l'AG,  se dit très favorable aux travaux à Cornu et dit aussi couvrir les fouilles de Berthier (cf. autorisation de Duhamel) et connaît les déboires avec l'administration régionale (cf. Théobald). Le Président Edgar Faure s'est fait excuser mais a envoyé un message pour soutenir l'ANOR. Les militaires locaux sont également très favorables à la thèse Berthier. 

Le 13 novembre 1972, André Berthier adresse une lettre et un rapport sommaire à la Direction des Antiquités Historiques de Franche-Comté (J.P. Morel). Il demande une subvention de 5.000 francs pour la poursuite des investigations en 1973 à la Grange d'Aufferin (Champ Tissot). Le rapport (version dactylographiée et version manuscrite) rappelle la découverte fin 1971 de poches en U avec des pieux dans une tranchée ouverte par M. Tissot agriculteur, sans aucun rapport avec des travaux agricoles antérieurs.