Alésia, l'archéologie face à l'imaginaire ou les ruses de Michel Reddé
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Dans le titre de ce billet d'humeur, Arnaud Lerossignol se réfère certes à l'ouvrage de Michel Reddé (Alésia - L'archéologie face à l'imaginaire paru en 2003) mais aussi à celui de Jerôme Carcopino (Alésia et les ruses de César) publié en 1958. Ce dernier a souvent été moqué tant il est vrai que l'invention des “Séquanes de l'ouest” était trop grossière pour emporter l'adhésion. Pourtant, Carcopino était certain que son érudition, sa science du latin et sa connaissance de Jules César suffiraient à étayer sa thèse ; il n'en fut rien. Michel Reddé parait lui aussi certain de son érudition, mais là s'arrête la comparaison car, contrairement à son prédécesseur, il a de toute évidence tiré les leçons des erreurs du passé et il prend garde de ne pas utiliser de ficelles trop grossières. Mais comme le démontre Arnaud Lerossignol, Michel Reddé tend à forcer le sens de sa démonstration, soit en jouant sur l'ambiguïté de certains indices, soit en pratiquant l'art consommé de la dissimulation, ce que tente de montrer cette petite étude.
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