autorisation-fouiller-accordée

Le 22 décembre 1973, René Potier évoque auprès d'André Berthier diverses réactions suite à la publication de son ouvrage. Il lui fait part de son entretien avec Edeine qui a rencontré Joffroy (directeur du Musée de St-Germain). Joffroy et Edeine semblent s'être accordés pour critiquer Berthier et les archivistes. Il évoque enfin la demande d'autorisation de fouilles pour 1974; il suggère que Berthier contacte Joffroy pour briser la glace avec lui et proposer qu'il désigne un archéologue de son choix pour conduire des fouilles dans le Jura. 

Le général Clément Blanc adresse à A. Berthier un compte rendu (notes de séance) sur l'assemblée générale du Groupement ANOR Doubs-Jura des 26-27 mai 1973. Le Préfet de Région, invité à l'AG,  se dit très favorable aux travaux à Cornu et dit aussi couvrir les fouilles de Berthier (cf. autorisation de Duhamel) et connaît les déboires avec l'administration régionale (cf. Théobald). Le Président Edgar Faure s'est fait excuser mais a envoyé un message pour soutenir l'ANOR. Les militaires locaux sont également très favorables à la thèse Berthier. 

Le 12 avril, l'assistant du Directeur des Antiquités Historiques de Franche-Comté (Y. Jeannin) informe André Berthier que l'autorisation de fouilles pour 1973 lui a été refusée, le CSRA ayant considéré que la dernière campagne (1972) n'avait pas apporté d'éléments nouveaux pour la poursuite des recherches.

Le 18 avril 1970, André Berthier écrit à M. Mercier (fils de Gustave Mercier, initiateur du Musée de Constantine) lui demandant d'intervenir auprès du PDG de la société Rhône-Poulenc (W. Baumgartner, cousin de Mercier). Il précise qu'il vient d'avoir la promesse d'une subvention de la part de la Société Française des Pétroles Algériens. Mercier lui répond le 22 avril précisant qu'il écrit le jour même à Baumgartner (malheureusement sans suite).