Depuis la mi-2016, un groupe d’une vingtaine d’universitaires et/ou archéologues comtois et bourguignons s’acharne à dénigrer publiquement non seulement les travaux d’André Berthier et sa thèse de localisation d’Alésia à Chaux-des-Crotenay mais aussi l’action et les écrits des défenseurs actuels de cette thèse.
Un ouvrage indispensable de 480 pages pour enfin comprendre pourquoi Alise-Sainte-Reine ne peut pas être l’Alésia de César et de Diodore de Sicile. Ayant découvert en 1982 la thèse d’André Berthier plaçant Alésia à Chaux-des-Crotenay, l’abbé Guy Villette (1917-1991) va publier de 1982 à 1988 une quarantaine de bulletins ronéotypés consacrés à la localisation de l’Alésia du siège de César.
ArchéoJuraSites a lancé, à l’automne 2014, un chantier d’inventaire et de récolement du fonds du mobilier archéologique trouvé par les équipes d’André Berthier lors des investigations de terrain, le fonds lui ayant été confié par la famille de l’archéologue. Ce fonds a connu, à plusieurs reprises, des déménagements et des “battages de cartes” qui l’ont en partie déstructuré.
Cote de classement:
J-2016-03804
Pièces-jointes:
L'accès au fichier associé à cette notice est réservé aux utilisateurs connectés.
Dans ce Bulletin 202 de fin juillet 1987, Guy Villette reprend une lettre adressée le 11 juillet au professeur Joël Le Gall après la parution d'un article dans la Revue Historique des Armées (numéro consacré à Alésia). L'abbé évoque la thèse soutenue par Jean-Yves Guillaumin à Clermont-Ferrand. Le jury de cette thèse soutenue le 16 juin 1987 a officiellement reconnu la plausibilité du site de Chaux-des-Crotenay comme celui du siège de César. Villette revient d'abord sur la réalité de ce site (comme aussi celui de Crotenay - bataille préliminaire de cavalerie).
Cote de classement:
J-1987-03797
Pièces-jointes:
L'accès au fichier associé à cette notice est réservé aux utilisateurs connectés.
Dans son Bulletin 201, l'abbé Guy Villette reprend une lettre adressée au Général Paillard, rédacteur en chef de la Revue Historique des Armées dont le N°2 de 1987 est consacré à l'Alésia que fut Alise-Sainte-Reine. L'abbé apporte des précisions sur les “changements de position” vis à vis d'Alise, de certaines personnalités (dont le numismate Colbert de Beaulieu). Il fait état de la thèse récemment soutenue par Jean-Yves Guillaumin à Clermont-Ferrand.
Cote de classement:
J-1987-03796
Pièces-jointes:
L'accès au fichier associé à cette notice est réservé aux utilisateurs connectés.
Cinq ans après son “Alésia. La Vérité cachée dans les textes”, Pierre Aymard, publie une somme visant à faire le point sur tout ce qui a été dit et qui peut être dit aujourd'hui sur la localisation de la bataille d'Alésia. Une photographie prise à la gare de Paris-Lyon devant une publicité invitant à visiter le MuséoParc bourguignon a suggéré à l’auteur de présenter la bataille d’Alésia sous la forme d’un dialogue entre le chef gaulois et un cycliste d’aujourd’hui.
Numéro spécial du Jura Français d'avril-juin 2015 entièrement consacré à la question de la localisation d'Alésia après la publication en 2013 et 2014 des ouvrages de D. Porte et de F. Ferrand. Le second article de Claude Mijoux tente de défendre la thèse officielle, faisant état de “l’important faisceau d’indices en faveur d’Alise-Ste-Reine”.
Cote de classement:
J-2015-03645
Pièces-jointes:
L'accès au fichier associé à cette notice est réservé aux utilisateurs connectés.
A partir de la fin de 1982, l'abbé Guy Villette entretient une correspondance suivie avec le célèbre numismate Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu. Il prouve méthodiquement et progressivement à ce dernier que les monnaies trouvées à Grésigny (près d’Alise Sainte-Reine) ne peuvent pas être mises en relation directe avec le siège d'Alésia et qu'elles doivent plutôt correspondre à un dépôt mémoriel ou rituel, post-siège, dans une “nouvelle Alésia”.
Au fil de longs échanges épistolaires avec le toponymiste Guy Villette entre 1982 et 1986, le célèbre numismate Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, directeur de recherche au CNRS, expert en monnaies anciennes et autorité incontestable reconnue du Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye (MAN), avait finalement admis que ses certitudes sur la réalité Alise = Alésia devaient s’effacer devant la force de conviction des arguments de l’abbé Villette.