Dans ce court article de deux pages paru dans le magazine des Franc-Comtois à Paris, Geneviève Peres-Labourdette tente de rappeler l'historique de la longue polémique sur la localisation d'Alésia. Elle donne aussi quelques éléments d'information sur les actions menées par ArchéoJuraSites et sur la récente publication “Deux Alésia et un érudit. La brillante démonstration de l'abbé Guy Villette”.
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J-2016-03816
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Numéro spécial du Jura Français d'avril-juin 2015 entièrement consacré à la question de la localisation d'Alésia après la publication en 2013 et 2014 des ouvrages de D. Porte et de F. Ferrand. Ce 3ème article de Jeanne André Pidoux de la Maduère reprend les argumentaires “anti-Alise” et notamment ceux d’André Berthier. Belle analyse historique de l’affaire, mettant bien en relief l’approche originale de Berthier (portrait-robot).
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J-2015-03646
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Au fil de longs échanges épistolaires avec le toponymiste Guy Villette entre 1982 et 1986, le célèbre numismate Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, directeur de recherche au CNRS, expert en monnaies anciennes et autorité incontestable reconnue du Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye (MAN), avait finalement admis que ses certitudes sur la réalité Alise = Alésia devaient s’effacer devant la force de conviction des arguments de l’abbé Villette.
IMPORTANT. Début d'un long échange de lettres du début de 1985 entre J.B. Colbert de Beaulieu et André Wartelle, deux érudits dotés d'une très grande culture. Ces six lettres datées du 5 février au 23 février mettent en relief le doute critique du numismate à l'égard de la localisation d'Alésia à Alise-Sainte-Reine (“conversion de Colbert de Beaulieu” selon les termes de Guy Villette) : “il m'est devenu difficile de croire au site d'Alise”.
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C-1985-03413
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Dès le milieu du XIXème siècle de nombreux historiens et scientifiques ont souligné les surprenants désaccords entre le texte de César et le site d’Alise-Saint-Reine. Plus près de nous, André Berthier, René Potier, André Wartelle, Guy Villette ou Danielle Porte... n'ont cessé de relever les contradictions entre le BG de César et le site des Laumes, sur les plans topographique, tactique et stratégique. Mais aucune de ces personnes n'a participé à des travaux sur le site alisien ; elles ne peuvent donc se référer qu'à des rapports de chercheurs accrédités sur celui-ci.
Dans cette 2ème partie de son bulletin 158 (fév. 1983), Guy Villette démontre que le trésor monétaire trouvé à Grésigny ne peut être qu'étranger, voire postérieur au siège d'Alésia. Il revient sur nombres d'affirmations des défenseurs de la thèse officielle à propos des 134 monnaies romaines s'arrêtant à -54 et surtout des quelques centaines de monnaies gauloises estimées à tort comme datant d'avant -52. Le cas des monnaies de l'arverne Epasnactos est étudié très en détail par Villette.
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J-1983-02569
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Contribution de Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu aux Mélanges offerts en 1966 à André Piganiol. Le numismate tente d'apporter des éléments d'argumentation en faveur de la thèse officielle de la localisation d'Alésia à Alise-Sainte-Reine, sur la base de l'étude des monnaies trouvées sur ce site. Il n'évacue pas pour autant les critiques formulées à l'encontre des pratiques de l'entourage de Napoléon III, dont celles de Léon Fallue ; il y répond avec de solides arguments.
Dans son Bulletin ronéotypé n°185 du 31 octobre 1985, Guy Villette reprend et diffuse son texte sur les monnaies d'Alise-Ste-Reine destiné à être intégré aux Mélanges offerts à J.B. Colbert de Beaulieu (deuxième version écourtée, avant acceptation par le Comité de rédaction de l'ENS). Villette considère que les travaux du célèbre numismate ont bien mis en lumière l'authenticité de l'ensemble considérable des monnaies découvertes dans le sol devant le Mont Auxois sous le Second Empire (dont 2 bronzes de Vercingétorix).