A propos d'Alésia

Après publication dans l'Union d'un article exposant la thèse d'André Berthier, le journaliste Pierre Camus revient longuement en novembre 1972 sur la localisation d'Alésia à Alise-Sainte-Reine en présentant de nombreux arguments en faveur d'Alise. Ceux-ci s'appuient sur les données du texte de César qui montrent l'adéquation entre le site d'Alise et la description de César (nombreux points d'interrogation d'André Berthier sur les affirmations assez peu convaincantes du journal).  Pierre Camus s'appuie aussi sur les résultats des fouilles, sur les photographies aériennes, sur la découverte de l'inscription dite de Martialis et sur les traditions locales. Il critique les démarches de Quicherat et de Colomb, tous deux considérés comme impartiaux (implications locales). Enfin, partant du postulat d'une localisation de la bataille préliminaire de cavalerie à la Vingeanne ou dans l'Armençon, il affirme de façon surprenante que Chaux-des-Crotenay éloigné de plus de 100 km de ces lieux ne peut pas être l'Alésia de César.

Texte étonnant par son absence de rigueur intellectuelle.