158b - Pro Alesia Mandubiorum (2) : l'affaire Epasnactos
Origine du document:
Lieu de conservation:
Type de document:
Langue:
Personnes physiques citées:
Affaire / dossier:
Titre Revue Périodique:
Dans cette 2ème partie de son bulletin 158 (fév. 1983), Guy Villette démontre que le trésor monétaire trouvé à Grésigny ne peut être qu'étranger, voire postérieur au siège d'Alésia. Il revient sur nombres d'affirmations des défenseurs de la thèse officielle à propos des 134 monnaies romaines s'arrêtant à -54 et surtout des quelques centaines de monnaies gauloises estimées à tort comme datant d'avant -52. Le cas des monnaies de l'arverne Epasnactos est étudié très en détail par Villette. Il montre que contrairement à ce que les alisiens affirment il n'y a pas eu de trahison d'Epasnactos au moment du siège et que celui-ci n'a pas pu émettre de la monnaie du temps où Vercingétorix était à la tête des gaulois. Villette ne nie pas la réalité du trésor monétaire trouvé dans les fossés de Grésigny, ne s'engage pas non plus sur la thèse de tricheries du temps de Napoléon III. Il avance par contre l'idée d'un dépôt “post-siège” à fonction commémorative (comme il en a été découvert d'autres en France). Pour Villette, l'Alésia éduenne commémore le désastre de l'Alésia mandubienne en un lieu, ville du souvenir, qui est à la frontière entre lingons (amis constants de Rome) et éduens (un temps, ennemis de Rome).
Texte dense, très documenté et argumenté difficile à résumer.
Humour de l'auteur à la fin de son texte : “Abbé Guy Villette : le moins cher des chercheurs - Déclaration 1982 : 12.750 F”
Personnes morales citées:
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour poster un commentaire