cônes lilia Tissot 71-73
Fin septembre 1971, Gabriel Tissot réalise une tranchée d'assainissement dans un de ses champs à la Grange d'Aufferin. Il observe alors un certain nombre de cônes terreux se différenciant par leur nature du reste du sol. Le Docteur Jean Mazuez prévient André Berthier et s'esquisse vite l'hypothèse de possibles pièges romains ou lilia. Après une visite de reconnaissance à Pâques 1972 (Potier), l'équipe Berthier dépose et obtient une autorisation de fouilles qui seront réalisées en juillet-août 72. Des pieux en bois de génévrier y sont découverts et envoyés pour expertise au Centre Technique du Bois. Des dissensions au sein de l'équipe de fouilleurs (Edeine, Potier, Eychart, Girard...) vont perturber le bon déroulement du chantier. Cette découverte majeure ne sera pas considérée comme telle par les officiels de l'archéologie (en dépit des rapports présentés). Des investigations ne seront plus jamais réalisées sur cette zone depuis cette date et les témoins concrets de la réalité archéologique (pieux en bois) finiront pas disparaître...
Cet évènement est révélateur de la difficulté pour André Berthier de conduire un travail d'archéologie collectif serein et surtout de l'incroyable attitude des officiels de l'archéologie laissant volontairement en jachère un chantier qui aurait dû être conduit à son terme pour en savoir plus sur une réalité archéologique indéniable.
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