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Suite à une demande d'André Berthier, le Musée des Beaux-Arts de Rouen (Marie-Christine Fouqueray, au nom de Catherine Vaudour) lui retransmet un extrait du catalogue de la collection de clés du Musée Le-Secq des Tournelles ne pouvant pas se prononcer sur un objet au vu d'une simple photocopie. La clef semble pouvoir être classée dans les clefs romanes (XIe, XIIe, XIIIe, XIVe s.).

Dans cette courte lettre manuscrite du 23 mai 1981, Jean Lassus (Aix-en-Provence) indique à André Berthier avoir soumis deux tessons de céramique à MM. Goudineau et Salviat (Direction de la circonscription archéologique de Provence). Les experts indiquent que le fond de patère à cercles centraux s'écartent absolument de la campanienne B et serait plus certainement une campanienne A d'époque républicaine (Lassus mentionne l'ouvrage de Lamboglia faisant référence). 

Démythification des Gaulois. Parmi les articles de ce numéro de la revue Notre Histoire, un texte de Christian Goudineau (“Cette Gaule qui n'exsita pas. Comment le mythe s'est constitué”)  et un texte de Jean-Louis Brunaux (A en perdre la tête. Les religions de la Gaule celtique”).

Pour Henri de Saint-Blanquat, entre  la “pathologie” des monnaies gauloises et le faciès des trésors, la numismatique bouleverse les données acquises sur la conquête des gaules par les Romains. L'auteur s'attache à montrer le lien entre monnaie et politique. Il étudie les phénomènes de dévaluation en Gaule et le développement de la zone “denier" face à l'hégémonie romaine.