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Le 6 février 1964, André Berthier adresse un mémoire “Enquête sur Alésia” au président Edgar Faure (sénateur du Jura), document extrait du livre que Berthier est en train de rédiger. Il suggère que des fouilles soient décidées pour avancer dans cette recherche (avec interventions tout d'abord au “Camp des Sarrasins”. 

Le président Faure accuse réception de l'envoi le 12 février suivant.

En janvier 1966, le colonel Paul Jacquet-Francillon écrit au Général Clément Blanc pour lui faire part de son étude sur l'affaire Alésia, localisée pour lui sur le Mont Auxois, étude qu'il aimerait publier dans le Bulletin de l'ANOR et dans la revue de l'AGPM. Il se dit en désaccord avec la thèse d'André Berthier.

L'archiviste-paléographe Louis-Philippe May, membre du CSRA, écrit le 4 février 1964 à son collègue et ami André Berthier pour lui faire part de ses critiques ou observations sur son projet d'ouvrage sur Alésia. Ayant préalablement félicité Berthier pour sa nomination au poste de Conservateur en Chef des Archives Nationales, May pense que le manuscrit sur Alésia comporte deux composantes très différentes (une démonstration, un récit) qu'il conviendrait de séparer.

Le 9 décembre 1963, Maurice Sergent fait part à André Berthier de ses remarques sur les premiers chapitres de l'ouvrage envisagé sur Alésia. Il recommande d'élaguer le chapitre sur les découvertes de terrain, la description du site n'ayant pas été faite préalablement d'une manière systématique. En outre les indications sur les découvertes “terrain” pourraient faire double-emploi avec ce qui est dit dans le chapitre sur l'explication du siège vu du terrain. Il recommande que l'ouvrage ne sorte qu'après le premier coup de pioche donné.