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En révélant le sol de façon épurée, débarrassé de toute trace de végétation, le LiDAR a naturellement attiré l’attention des archéologues. Dans les faits, cette technologie ne se borne pas qu’à une stricte application dans la mise en évidence de potentielles singularités dignes d’intérêt archéologique. Ses capacités vont bien au-delà, tant le LiDAR est un outil performant pour caractériser la nature du sol, les modifications anthropiques et toute trace de processus géologiques passés ou en cours, autant d’éléments déterminants en matière d’aménagement du territoire.

L’agglomération de Saint-Germain-en-Montagne a succédé à une ville gallo-romaine bâtie au pied de l’oppida qui couronnait le sommet du Mont-Rivel. Ruinée par les Barbares dans la seconde moitié du IIIe siècle. Elle même avait succédé à une occupation celtique.
Les vestiges de la ville gallo-romaine qui s’appelait Placentia (si l’on en croit une vieille tradition rapportée par Rousset), couvrent un terrain d’une grande étendue.

La Lettre d'information semestrielle d'ArchéoJuraSites de janvier 2024 développe les points suivants :

Bulletin 209 de septembre 1988 de Guy Villette reprenant une lettre adressée le 1er septembre “à un avocat d'Eure-et-Loir qui avait pensé défendre, dans un quotidien local (l'Echo Républicain), la cause d'Alise-Sainte-Reine”. L'abbé, avec son style inimitable, indique à l'avocat que "c'eût été une cause désespérée”. Il revient sur des arguments contre Alise-Sainte-Reine et pour Chaux-des-Crotenay ainsi que sur l'historique de la  polémique sur la localisation d'Alésia.