Alise-Sainte-Reine

En 1938, Xavier Guichard, commissaire de police et archéologue, défenseur de la thèse Alésia = Alaise polémique avec les tenants de la thèse officielle (Alise-Sainte-Reine) suite à un article de P. Lebel paru en 1937 dans "Les Annales de Bourgogne” critiquant son ouvrage “Eleusis-Alesia”. L'essentiel de l'argumentation défensive de Xavier Guichard est d'ordre étymologique.

Le Colonel A. Chiavarini donne le 10 mai 1931  une conférence devant des officiers et sous-officiers de la 8ème région militaire.  Le texte imprimé de la conférence présente une synthèse de connaissances sur les gaulois, la Guerre des Gaules, Vercingétorix, César et Alésia. Le Colonel, plaçant Alésia à Alise-Sainte-Reine, reprend le texte de César avec des interprétations en lien avec cette localisation.  Il présente notamment une carte étonnante des déplacements de César en lien avec ce choix. 

En 1967, Jean-Marie Dunoyer, journaliste au quotidien Le Monde, évoque la découverte faite par André Berthier en 1962. Il présente la méthode d'identification du portrait-robot à partir des commentaires établis par Jules César dans la Guerre des Gaules ainsi que les travaux d'André Berthier visant à tester son portrait-robot sur différents sites.

Article d'Alain Deyber (1987). Si les Gaulois coalisés furent vaincus à Alésia, faut-il en imputer la responsabilité au seul Vercingétorix ou faire intervenir des causes extérieures plus générales ? La confrontation des textes avec l'archéologie apporte quelques éléments de réponse, sur lesquels l'auteur insiste au travers de trois questions : la stratégie initiale de la mi-52, la " bataille de cavalerie " qui enchaîne le pas, et le siège d'Alésia proprement dit (recherche du meilleur endroit pour installer l'oppidum gaulois - place fortifiée).