Alise-Sainte-Reine

Dans un texte semblant être celui d'un possible article ou d'une possible communication, Antoinette Brenet revient sur la controverse de la localisation d'Alésia et sur la décision de Berthier de reprendre, sans parti-pris, la recherche du site en s'appuyant sur une lecture nouvelle du texte de César (considéré a priori comme “vrai”). Brenet revient rapidement sur les traits théoriques du site recherché et sur la méthode du portrait-robot mise au point par Berthier.

L'Indépendant du Haut-Jura rend compte en octobre 1983 d'une rencontre avec Maxime Cottet autour de la thèse d'André Berthier et d'une visite sur le terrain pour prendre connaissance des vestiges mis à jour.

Communication faite par Joël Le Gall le 14 novembre 1984 à la Société Nationale des Antiquaires de France en réaction à la publication d'articles de presse prétendant situer Alésia dans le Jura. Le Gall conteste d'abord les arguments basés sur les apports des textes antiques (Plutarque, Dion Cassius...)  puis revient sur les données topographiques (oppidum, flumina, plaine de 3000 pas, collines...) et sur l'affirmation selon laquelle le Mont Auxois manquerait d'eau.

Transmettant ses voeux le 1er janvier 1990 à Philippe Siguret (Inspecteur général des Monuments Historiques), l'abbé Guy Villette s'en prend sans ménagement à la “mafia des attardés” et aux “journalistes incompétents du Figaro” qui défendent des sites antiques indéfendables. Il s'offusque de l'argent qui va être dépensé pour construire des pièges à touristes (“triomphe conjoint du lobby des archéologues primaires et des promoteurs ”). Surtout il dénonce une société qui “se gargarise du mot culture et est largement sous-cultivée”. 

Sainte colère d'un érudit.