Bibracte

Dans le contexte de discussions intenses avec le Général Blanc et le Commandant Méjasson en 1974, André Berthier revient début 1975 sur quelques éléments clés de la stratégie d'Alésia. Pour Berthier, c'est Vercingétorix qui est à la manoeuvre et qui va deviner l'itinéraire de César par la montagne (le Jura). Le Gaulois va s'appuyer sur une immense forteresse naturelle pour stopper les légions et essayer de les mettre à mal dans une plaine à environ 10.000 pas de la place.

Note de Berthier ou d'un proche donnant un résumé de la bataille d'Alésia selon le “Vercingétorix” de Camille Jullian. Ce dernier évoque très clairement le fait que César et ses légions ne pouvaient pas se rendre à Vienne  depuis Langres au risque d'être arrêté par les bourgades éduennes. Si le Romain obliquait au sud-est pour gagner Genève, le chemin était plus rude, mais il ne rencontrerait sur les terres séquanes aucune place forte d'importance.

Textes dactylographiés d'André Berthier de 1963 ou 1964 correspondant à un chapitre d'un futur ouvrage sur la thèse Alésia - Chaux-des-Crotenay (ouvrage discuté entre Berthier et René Potier). Ils concernent la retraite de César et l'itinéraire suivi par le romain. Berthier évoque pour les critiquer les thèses de C. Jullian, de J. Carcopino et d'E. Thévenot qui privilégient forcément la solution Alise-Ste-Reine après un changement de direction dans la marche de César vers la Province.

Paul Bouchet, auteur d'ouvrages sur la Gaule, les Celtes, les Druides..., publie le 13 novembre 1972, un bulletin ronéotypé (N°273 - Collège druidique) consacré à la bataille de Lutèce en -51. Il évoque la richesse de la Gaule avant la conquête romaine, richesse qui explique la décision de César de s'emparer de ce territoire. Il détaille les opérations militaires sur Lutèce. Il termine son bulletin en laissant entendre que Lutèce aurait pu se trouver à Vitry.