Plaine de Syam

Deux négatifs de photographies prises pendant l'été 1972 par Henk Voorwinden. Ces clichés montrent la terrasse de la plaine de Syam où aurait pu être installé le camp de César (une vue vers le Sud-Ouest, une autre vers le Sud, la pointe de l'oppidum de Chaux et les gorges de la Saine).

Fin août 1964, André Berthier équipé d'une tractopelle, entreprend de réaliser des tranchées de fouille dans le talus de 3,5 m de haut de la petite terrasse formant replat (sous la grande terrasse de 15 m de dénivellation). Pour Berthier et ses amis, cette plate-forme pourrait être une défense romaine avancée.  Les investigations (plusieurs tranchées) vont faire apparaître des traces de fossés doubles à fond triangulaire comme dans les fouilles du talus Ouest de la grande terrasse.

Dans cet article de 1971 paru dans la revue Fondazione Lerici, un géologue (G. Colmont) et un physicien (M. Martinand), tous deux membres de l'École de fouilles du Mont Joly, relatent leurs travaux menés en 1970 à Syam d'une part au Chaibatalet et d'autre part dans la pente de la Côte Poire. Il s'agissait pour eux d'étudier la résistivité électrique du sol et du sous-sol via un résistimètre et par identification d'anomalies dans les relevés d'en déduire de possibles modifications anthropiques du terrain.

Photographies de Raymonde Guth prises lors d'une reconnaissance de terrain autour de l'aqueduc de Syam (extrémité Sud de la plaine de Syam), le 6 septembre 2000 , avec la participation d'André Berthier, de Roland Thévenin et de François Ferval-Chanut. Les clichés font apparaître des parties différentes de cette structure originale. Une première partie, en gros blocs posés de façon alignée, semble constituée de plusieurs monuments que l'auteur qualifie de celtiques.