Syam

Le 2 décembre 1965, Joseph Capelli (curé de Syam), ayant été sollicité par A. Berthier pour obtenir l'accord d'une propriétaire (Mme Veuve Dubret) et de son fermier (M. Gaillard) pour des fouilles sur leur terrain à Syam, indique à Berthier qu'il n'a pas pu faire entendre raison aux deux personnes (“la propriétaire, une nullité”). Il joint la lettre du 26 novembre qu'il avait reçu de M. Gaillard, le fermier.

Le 7 avril 1965, André Berthier écrit au préfet du Jura Mac Grath, évoquant l'autorisation  de fouille accordée par la Commission Supérieure des Fouilles pour l'été 1965 dans le secteur de Syam. Il évoque le problème financier d'où une demande de subvention au Conseil général du Jura et une aide que pourrait apporter l'Armée. Le 12 avril suivant, le Préfet lui répond en indiquant qu'il consulte le Service de la Recherche Archéologique au Ministère des Affaires culturelles et invite Berthier à contacter le Colonel Carbuccia (Subdivision Militaire du Jura).

Le 25 novembre 1965, le Préfet du Jura,  G. Mac Grath, informe Berthier de la décision du Conseil général du Jura de renouveler la subvention de 2 000 francs pour la future campagne de fouille de 1966 (exercice budgétaire 1966). Le Préfet invite Berthier à rencontrer au plus vite  André Socié, maire et conseiller général du canton de Champagnole. Le 18 décembre, Berthier répond au Préfet, le remerciant et l'informant de la sortie prochaine de son rapport sur les fouilles de 1965. Il l'informe aussi sur la publication prochaine d'un article dans Le Monde.

Le 13 novembre 1965, André Berthier remercie l'ingénieur divisionnaire Fernand Bulabois et lui fait part de possibles modifications à apporter à ses croquis ou relevés. Il indique que le mur repose sur un cailloutis formant fondation, ce qui rappelle ce que Jean Lassus a mis en évidence à Gergovie (cf; gallia Tome I, 1943). Il demande à Bulabois d'ajouter une nouvelle étude topographique du mur en 1966.