Bureau des fouilles et antiquités

Dans ce numéro de mars 1970 du bulletin de liaison de l'association des anciens du Mont-Joly (Le Diable de la Brèche), le “Patron” Bernard Edeine présente à ses stagiaires un tableau très noir du dispositif de pilotage de la recherche archéologique en France. Avec un ton critique, il s'en prend aux turpitudes de l'administration de tutelle et dénonce les comportements irresponsables et les incompétences des structures officielles (CSRA, Commission supérieure des fouilles...).

Copie par André Berthier d'un extrait du Bulletin du Secrétariat d'État à la Culture de mars 1975 relatif au Service des Fouilles et Antiquités, aux fouilles programmées et actions concertées sur le terrain ainsi qu'aux découvertes fortuites et au sauvetage des gisements archéologiques menacés.

Le 23 mars 1971, le Chef du Bureau des Fouilles et Antiquités au Ministère des Affaires culturelles informe le Directeur de la Circonscription de Franche-Comté, du refus d'autorisation des fouilles demandées par André Berthier pour 1971. Le Conseil Supérieur de la Recherche Archéologique a émis l'avis que “le site ne présentait aucun intérêt archéologique” (!...) après examen du rapport présenté par la Commission Scientifique chargée de contrôler les résultats des travaux de recherche” (ceux de Berthier de 1970). 

Elisabeth Houriez informe André Berthier le 19 janvier 1966 que Chabert (Bureau des Fouilles) pourrait mentionner une subvention globale de 3 000 francs en lien avec l'autorisation de fouilles pour 1966, mais elle insiste sur le fait qu'il y  a beaucoup de tirage au sein du Ministère au sujet de l'affaire. Chabert aurait fait accepter le principe d'un examen sur le terrain des résultats des travaux Berthier (vers Pâques 66), une commission d'experts pourrait être désignée à cette fin par le CSRA dans sa réunion de fin février.