A.L.E.S.I.A. - Association Lemme Et Saine d’Intérêt Archéologique

René Sales rend compte dans le Progrès de l'assemblée générale de l'association A.L.E.S.I.A. d'août 1998. La réunion, assez houleuse, a vu la rupture entre l'A.L.E.S.I.A. et l'association Les Vercingétorales. La raison en est la participation de l'A.L.E.S.I.A. a une Fête du Livre à Toulon, municipalité dirigée par le Front National. André Berthier demande que son nom ne soit plus utilisé par Les Vercingétorales, considérant que l'association n'a commis aucune faute, tout au plus une maladresse. La question des statuts de l'association est posée.

Charles Thévenin, journaliste au Progrès, revient sur les controverses des localisations d'Avaricum, de Gergovie et d'Alésia ainsi que sur les évènements clés de l'année -52. Un coup de projecteur est d'abord donné sur Avaricum qui selon André Berthier et Jacques Berger ne peut pas être Bourges (au printemps 1999, des contacts sont pris entre l'association A.L.E.S.I.A. et des spécialistes d'Avaricum). Thévenin revient aussi sur la controverse de la localisation de Gergovie et sur la thèse de Paul Eychart proposant une alternative à la thèse officielle.

Lors de l'été 2011, l'association ArchéoJuraSites a demandé à un groupe d'experts de donner leur avis sur un ensemble d'objets céramiques et métalliques recueillis lors de fouilles réalisées par André Berthier et son équipe entre 1964 et 1992.

Alors que la pièce “Vercingétorix” sera joué en juin 1995 à Chaux-des-Crotenay, l'article du 18 mai donne la parole à des champagnolais à propos de la localisation d'Alésia et de la thèse Berthier. Les points de vue ou témoignages montrent une réelle prise de conscience de la richesse des vestiges qui existent dans tout un vaste territoire autour de Champagnole:  “Il suffit de chercher, quelque fois on trouve des menhirs avant de trouver des morilles”.