Berthier A.

Mireille Viala informe André Berthier de ses lectures sur la civilisation celtique (dont un texte de Kruta), sur l'habitat celtique, sur les objets des sites lacustres (dont le lac du Fioget), sur les silos à l'âge du fer. Elle indique aussi s'initier à la géologie et pense que le Jura a pu abriter un lieu de travail permament du bronze et du fer. Elle mentionne aussi les murailles gauloises (sont  joints des extraits d'un ouvrage qui parlent du rempart d'Essalois... dont la construction rappelle celle du mur duplex du Champ des Mottes).

Le 20 octobre 1984, Albert Girard conforte André Berthier dans l'hypothèse que les fours (de Cornu) aient pu être des fosses pour des feux rituels (repris ensuite par des bûcherons pour faire du charbon). Il revient aussi sur le grand mur duplex du Champ des Mottes qui devrait être protohistorique avec plus de détails architecturaux que celui de l'oppidum d'Essalois. Plus globalement, Girard considère l'ensemble du site du Champ des Mottes comme protohistorique. 

Compte rendu d'une réunion qui s'est tenue chez A. Brenet le 7 juillet 1984 avec A. Berthier, J.M. Sportiello, J. Wartelle, O. Simon en vue de préparer les opérations de l'été 1984. Sont constituées : trois équipes de fouilles, deux équipes de topographie, deux équipes de reconnaissance. Des priorités sont définies. 

Marcel Renard publie en 1952, dans L'Antiquité classique une note de lecture sur l'ouvrage d'André Berthier “L'Algérie et son passé” (publié aux Editions Picard en 1951). Renard est particulièrement louangeux sur le travail de Berthier dont il dit d'emblée qu'il est “un érudit formé aux bonnes méthodes”. On ne peut que déplorer le fait que l'ouvrage “Alésia” paru près de 40 ans plus tard n'ait pas reçu les mêmes louanges de la part des détracteurs de l'inventeur de la localisation jurassienne d'Alésia.