Sergent Mau.

Le 15 avril 1964, Jean Pernot, avocat et ami de Berthier félicite celui-ci pour son texte sur la description  du site d'Alésia et évoque les contacts avec Maurice Sergent, avec le Général Clément Blanc, avec le directeur général de la Compagnie des Messageries Maritimes et avec le géologue Karpoff. Le 5 mai suivant, Pernot remercie Berthier pour un nouvel envoi de textes dont il transmet copie à Sergent et au général Blanc ; il avoue qu'il est difficile de trouver des volontaires pour venir éventuellement en juin dans le Jura.

Le 9 décembre 1963, Maurice Sergent fait part à André Berthier de ses remarques sur les premiers chapitres de l'ouvrage envisagé sur Alésia. Il recommande d'élaguer le chapitre sur les découvertes de terrain, la description du site n'ayant pas été faite préalablement d'une manière systématique. En outre les indications sur les découvertes “terrain” pourraient faire double-emploi avec ce qui est dit dans le chapitre sur l'explication du siège vu du terrain. Il recommande que l'ouvrage ne sorte qu'après le premier coup de pioche donné.

Le 28 juin 1967, Maurice Sergent informe son ami André Berthier de la soutenance de la thèse de Jacques Harmand à la Sorbonne (précisant les personnes qui faisaient partie du jury). Il se propose par ailleurs de venir dans le Jura quand Berthier y sera. Il revient le 6 et le 24 juillet sur cette soutenance de thèse qui a été publiée chez Picard. Sergent note que, bien que retenant le site d'Alise comme possible Alésia, Harmand ne cesse de dénigrer les arguments en faveur de ce site.

Photographies-portraits de Maurice Sergent (en 1972 et 1982). Inspecteur des Finances, directeur financier d'Alsthom (en 1969), ami proche d'André Berthier. Maurice Sergent fut associé de près, dès 1962-63, aux premières réflexions de l'archéologue et apportera un fort soutien à André Berthier dans les années qui ont suivi la découverte du site de Chaux-des-Crotenay.