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Après l'abandon du chantier de la tranchée Tissot par Bernard Edeine (début août 1972), Paul Eychart est chargé par Berthier de le reprendre en lien avec Albert Girard. Sont rassemblés dans ce document divers notes et croquis (notamment d'Eychart mais pas exclusivement). Sont systématiquement listés les 14 ou 15 cônes avec des données plus ou moins complètes sur l'étude de chacun.

Le 22 mars 1971, le directeur des Guides Bleus , F. Ambrière,  informe R. Potier de son impossibilité de publier son ouvrage en préparation sur Alésia tout en reconnaissant la haute valeur de ce travail. Mais l'ouvrage ne pouvant toucher qu'un petit nombre de lecteurs,  il est donc très difficile de le produire avec les techniques d'imprimerie à grand tirage d'aujourd'hui (seuil de rentabilité : 10 000 exemplaires). Ambrière reconnaît qu'il sera difficile à Potier de se faire  publier compte tenu des oppositions que cette nouvelle thèse sur Alésia suscite.

Le 26 avril 1971, André Berthier échange avec René Potier à propos du refus d'autorisation de fouilles pour 1971. Il s'interroge sur ce qui a pu se passer au sein du Ministère des Affaires Culturelles et  pense qu'il faut réclamer les rapports des trois membres de la Commission de contrôle (travaux de 1970). Berthier souligne l'attitude déplorable de L. Lerat et de deux des membres de la Commission de contrôle.

Le 23 mars 1971, le Chef du Bureau des Fouilles et Antiquités au Ministère des Affaires culturelles informe le Directeur de la Circonscription de Franche-Comté, du refus d'autorisation des fouilles demandées par André Berthier pour 1971. Le Conseil Supérieur de la Recherche Archéologique a émis l'avis que “le site ne présentait aucun intérêt archéologique” (!...) après examen du rapport présenté par la Commission Scientifique chargée de contrôler les résultats des travaux de recherche” (ceux de Berthier de 1970).