Album documentaire. La France, lieu de passage et de migrations humaines, est née de la rencontre et du mélange de trois peuples : les Gaulois, les Romains et les Germains. Cette histoire commence avec Alésia. En 52 av. n. ère, la Gaule vient d'être conquise par Jules César. Mais un jeune chef gaulois refuse l'autorité de Rome et soulève certaines tribus contre les légions romaines : il s'appelle Vercingétorix. Commence alors une longue poursuite. La fortune des armes change plusieurs fois de camp avant que César finisse par acculer Vercingétorix dans la forteresse d'Alésia.
A partir de l'étude du texte de César (Commentaires), Jules Quicherat démontre , en 1858, qu'Alésia ne peut être qu'en Franche-Comté. Il répond par ce texte paru dans la Revue archéologique à un autre article du 1er mai 1858, publié dans la Revue des deux mondes par un auteur anonyme.
Tiré à part de la Revue archéologique, avec une contribution de Jules Quicherat (1865) mettant en cause les affirmations sur les armes trouvées à Alise-Sainte-Reine. L'auteur répond à la publication d'une lettre de M. Verchère de Reffye au Docteur Keller de Zurich “Les armes d'Alise” (novembre 1864). Une grande partie du texte de Quicherat est consacré à l'étude du “pilum” romain et aux fers de javelot. La fin du texte s'intéresse aux épées et glaives.
Communication d'Alphonse Delacroix lue lors de la séance du 10 novembre 1855 à la Société d'Emulation du Doubs, Architecte de la ville de Besançon, Delacroix annonce la découverte d'Alésia au milieu des forêts du côté des hameaux de Sarraz et Alaise. Pour l'auteur, il ne s'agit pas simplement d'une pure curiosité topographique, mais bien de l'éclaircissement définitif du récit de César.
Le Chef d'escadron d'Etat-Major De Coynart conteste, en 1857, les arguments avancés par Jules Quicherat dans le cadre de la controverse sur la localisation d'Alésia.