Alaise

Elisabeth Rabeisen présente dans cet article de 1999, les différentes méthodes pour situer avec certitude le site d'un événement antique: les textes anciens, la tradition historique, les témoignages archéologiques, la photographie aérienne, les découvertes numismatiques. L'auteur, conservateur du Musée d'Alise-Sainte-Reine, n'évoque cependant que des arguments, preuves ou témoignages en faveur du site officiel sans jamais envisager l'application à d'autres sites potentiels des critères qu'elle met en avant.

Pour Quicherat, en 1858, Alésia ne peut  être située en Bourgogne et il faut la chercher en Franche-Comté. Il tente de prouver qu'Alaise peut être la bonne localisation. Sa publication intervient après que la Commission des antiquités nationales ait décerné un prix à l'auteur d'une dissertation en faveur d'Alise (“L'Académie a délibéré; Alise a maintenant son brevet en bonne forme...”, d'où une argumentation plus étayée pour soutenir la thèse d'Alaise.

Version numérique disponible sur Google Books.

Maurice Piroutet constate dans ce mémoire de 1908 (publié dans la collection des Mémoires de la Société d'Emulation du Jura) qu'ont été trouvées autour d'Alaise un grand nombre de sépultures sous tumulus, abondance qui se retrouve dans toute la Franche-Comté et l’Ain, en Alsace, en Lorraine, en Bourgogne. La plupart des tumulus du pays d’Alaise et parmi eux tous les plus volumineux et les seuls vraiment productifs, ceux dont le mobilier a été regardé comme appartenant à l’époque de la conquête romaine, sont en réalité hallstattiens (900-450).

Article de P.A. Roy de 1959 dans le Jura Français (N°84, Oct.-déc. 1958) évoquant la réunion “apaisée” de l'association “Les Amis d'Alaise” le 23 août 1959 (l'association a changé d'appellation lors de cette assemblée générale). Est évoquée la disparition du président Léon Delamarche, proche de Georges Colomb.