Cornu

Pierre Jeandot a eu connaissance des articles de presse diffusés en novembre 1966 sur les travaux de Berthier à Cornu. Il lui écrit pour en savoir plus et surtout pour savoir comment il doit réagir aux attaques des “alisiens” et comment il doit défendre la thèse Berthier. Il fait par ailleurs part de ses découvertes sous la Côte Poire (mur de pierre sèche, tumulus-nécropole funéraire) ainsi qu'au Nord d'Entre-deux-Monts (blocs énormes) et à la ferme du Châtelet (ramassage de poterie rouge).

Le 11 juin 1966, le Colonel D. Paget, natif du Vaudioux, indique à André Berthier qu'il soutient la thèse de ce derrnier, pensant que l'oppidum de Cornu est plus convaincant que le site de Salins, étudié actuellement par la Société d'Emulation du Jura et qui ne correspond pas à la description de César. Il demande à Berthier quand son ouvrage sur Alésia sera publié.

Trois courtes lettres du Général Clément Blanc. Le 13 août 1965, il annonce à Jean Pernot la sortie prochaine d'un petit article sur Alésia dans le Bulletin de l'AGPM et donne des précisions sur les illustrations qu'il comprendra. Le 15 septembre, il écrit à Berthier pour lui indiquer qu'il pourra se libérer pour participer aux fouilles entre le 20 et le 25 septembre et lui transmet une copie du Bulletin de l'AGPM. Enfin, le 15 octobre, nouvelle lettre à Jean Pernot mentionnant des réactions intéressantes.

Dans une tribune libre de la revue de la Mutuelle Nationale Militaire de mars 1984, P. Michalet évoque la thèse d'André Berthier localisant Alésia à Chaux-des-Crotenay, contestant par là-même la thèse officielle imposée par Napoléon III. Le travail de Berthier, déjà connu en milieu militaire grâce à l'action du Général Blanc, est d'une “logique parfaite... et des fouilles récentes prouvent sa véracité”. P. Michalet renvoie à la série des Dossiers de l'Histoire de 1982 et 1983 et à l'article du Point de 1983 (Monadé).