Berthier A.

Pierre Aymard transmet le 30 décembre 1993 à André Berthier un petit rapport sur ses reconnaissances de terrain faites au cours de l'été 1993 aux Planches-en-Montagne, notamment aux Grands Epinois (entre le château de la Folie et la ligne à haute tension) au dessus du village, où des monuments caractéristiques y ont été observés (muret de pierres sèches, petit dolmen). Aux Planches, Aymard mentionne le mur barrant la vallée entre La Folie et la Langouette (tirant jusqu'à l'auberge de Montliboz).

Mireille Viala transmet le 4 décembre 1984 à André Berthier deux textes d'Abel Girardot dont l'un accrédite l'existence d'une route stratégique Nord-Sud du Pont Rouge à Saint-Laurent par la Vie de la Serre, route suivant de près la faille Champagnole-Morbier. M. Viala recommande de procéder à des recherches approfondies sur cet itinéraire, avec notamment des sondages au dessus de Tépette, à Pont-de-la-Chaux (“Maison Neuve”) au niveau du gué au dessus de la cascade, une zone d'habitat pouvant avoir existé à cet endroit protégé des vents.

Le 10 novembre 1977, le professeur André Caire (professeur au département de géologie structurale de l'Université Paris-VI Jussieu) adresse à André Berthier un compte rendu de sa visite à Cornu le 24 août précédent (au Nord des Abattois). Parmi les nombreuses structures érodées de bancs calcaires avec diaclases aux formes irrégulières, le géologue note la présence de structures anthropiques appareillées dont les éléments ont pu être détachés du substratum calcaire (dispositifs circulaires, murailles allongées, édifices tumulaires...).

Le 4 janvier 1983, Hugues Vertet (Président de la Société Française d'Etude de la Céramique Antique en Gaule) répond tardivement à une lettre du 23 août 1980 d'André Berthier au sujet d'une expertise de tessons céramiques (l'expert sollicité étant décédé entre temps). Pour sa part, Vertet considère les tessons en question comme datant de la période Hadrien-Antonin. Il souligne le caractère inattendu du décor de l'un des tessons.