Reddé M.

Pour Jacques Dubois, en soumettant son hypothèse du portrait-robot situant le siège d'Alésia à Chaux-des-Crotenay - Crans - Syam dans le Jura, André Berthier a bousculé les thèses institutionnelles relatives à cet événement fondateur de l'histoire de France. Il a attiré d'emblée contre lui animosité et opposition radicale et a souvent suscité maints dénigrements.

Danielle Porte écrit le 9 février 2000 à Marie-Jeanne Lambert, Conservateur du Musée de Lons-le-Saunier. Elle revient, avec force arguments, sur les commentaires du conservateur dans un article du Progrès qui mettait en cause l'improbable localisation d'Alésia dans le Jura. Dans la seconde partie de sa lettre, elle demande à avoir accès au mobilier (notamment un fer de lance) déposé en 1994 par Christophe Méloche au Musée de Lons. Elle demande aussi à avoir accès au mobilier mis au jour par L.A. Girardot sur le plateau de Chatelneuf.

Dans le titre de ce billet d'humeur, Arnaud Lerossignol se réfère certes à l'ouvrage de Michel Reddé (Alésia - L'archéologie face à l'imaginaire paru en 2003) mais aussi à celui de Jerôme Carcopino (Alésia et les ruses de César) publié en 1958. Ce dernier a souvent été moqué tant il est vrai que l'invention des “Séquanes de l'ouest” était trop grossière pour emporter l'adhésion. Pourtant, Carcopino était certain que son érudition, sa science du latin et sa connaissance de Jules César suffiraient à étayer sa thèse ; il n'en fut rien.

Le 3 février 1999 (soit un an après le Colloque Alésia organisé à l'institut Catholique de Paris le 6 février 1998), l'abbé André Wartelle rappelle à Michel Reddé sa promesse d'envoi du texte de son intervention  au colloque (manifestement Reddé ne se presse pas). Une copie du courrier est adressé à Berthier avec un petit mot manuscrit.