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Troisième article d'une importante série de 6 textes complémentaires écrits par Thierry Secrétan en août 2001 dans le journal Libération. La méthode du portrait-robot d'André Berthier mise au point à partir des données césariennes de la Guerre des Gaules. Confrontation avec la géographie et découverte du site de Chaux-des-Crotenay.

Claude Rossignol, impliqué dans le fouilles de Napoléon III à Alise-Sainte-Reine fait le point en 1856 sur les travaux en cours.

La défaite finale de Vercingétorix face aux troupes de Jules César, en -52, n'a cessé d'alimenter les débats. Maurice Sartre s'interroge en 2001. Le site de la bataille est-il bien en Bourgogne où les archéologues le situent depuis Napoléon III ? Les résultats apportés par les nouvelles fouilles tant sur le plan de l'histoire militaire, de l'équipement des armées romaine et gauloise, que de l'occupation de la région depuis le IXe siècle av. n. ère jusqu'au IIIe siècle donnent de la plausibilité au site d'Alise-Sainte-Reine.

Les fouilles menées de 1991 à 1997 par Michel Reddé et son équipe d'archéologues autour d'Alise-Sainte-Reine permettent de compléter, sur de nombreux points, la récolte de matériel effectuée lors des travaux du XIXe siècle. L'ensemble comprend toutefois très peu de céramique et d'amphores, assez peu d'armes, mais un nombre important de monnaies et une collection unique de petit équipement métallique, pour une large part issue de prospections de surface. Cela s'explique par les conditions et la durée du siège, les méthodes de recherche.