fossé

Dans cette 2ème partie de son bulletin 158 (fév. 1983), Guy Villette démontre que le trésor monétaire trouvé à Grésigny ne peut être qu'étranger, voire postérieur au siège d'Alésia. Il revient sur nombres d'affirmations des défenseurs de la thèse officielle à propos des 134 monnaies romaines s'arrêtant à -54 et surtout des quelques centaines de monnaies gauloises  estimées à tort comme datant d'avant -52.  Le cas des monnaies de l'arverne Epasnactos est étudié très en détail par Villette.

Rapport d'une étude financée par L. Lambert Van Assche (ami de la famille Berthier), réalisée par l'entreprise Terra Nova sous la coordination du professeur Christian Vauge de l'Université de Paris XII. Introduction par Thierry Secrétan. Suite à la publication d'une série d'articles par ce dernier dans Libération  - 13-18 août 2001 - , des archéologues (J.P. Guillaumet et Laurent Olivier) sont venus visiter le site de Chaux-des-Crotenay et voir les mobiliers trouvés. L'idée de conduire une étude plus poussée avec l'aide de la géophysique s'est imposée et a pu être réalisée en août 2002.

Le 25 août 1970, Pierre Jeandot fait part très ouvertement à André Berthier d'un certain nombre de critiques sur la thèse “Chaux-des-Crotenay”. Il pointe des faiblesses dans l'interprétation du mur à parapet de la Grange d'Aufferin (Jeandot en connaît de nombreux similaires sur les plateaux du Jura) et du double fossé du côté de la ferme du Châtelet (Jeandot en cite de nombreux identiques ailleurs). Jeandot n'a pas retrouvé le mur à gros appareil découvert aux Gîts de Syam (maceria?) mais a pu y observer des traces d'ornières dues aux passages de roues.

Deux esquisses brouillon d'un dispositif de type “fossé + agger” accompagnées d'une coupe-profil d'un fossé étudié par Berthier en 1964, visant à montrer l'évolution du profil du fossé et du talus. Renvoi à l'ouvrage de G. Mathérat sur “La Technique des retranchements de César” de 1943.