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Eugène Horn, curé de Malans (25), expose la controverse qui oppose, depuis plus de 100 ans, Bourguignons et Francs-Comtois au sujet de la localisation d'Alésia. César a-t-il ou non traversé la Saône ? est-il ou non entré en Séquanie ? S'appuyant sur l'herméneutique qui permet d'analyser finement les textes anciens, Eugène Horn retrace les différentes étapes de la bataille d'Alésia et met en évidence des incompatibilités de la thèse bourguignonne avec les textes de César.

2ème partie d'un long article d'Emile Fourquet dans le Pays Comtois en 1934. Poursuivant sa démarche d'explicitation de la thèse de Georges Colomb, l'auteur évoque d'abord l'étroitesse du Mont Auxois qui ne peut  contenir les troupes gauloises mentionnées par César. Il développe ensuite la question des trouvailles faites à Alise-Ste-Reine donnant des preuves des opérations douteuses faites durant les fouilles de Stoffel.

2ème partie de l'article de Georges Colomb dans le Pays Comtois, répondant en 1935 à la critique de Faugeroux sur la localisation d'Alésia à Alaise. Colomb tente de convaincre Faugeroux et d'emblée affirme que l'Alésia de César ne peut se trouver que sur la rive gauche de la Saône. Il rejette l'argument de la non-mention par César des rivières traversées, cas pourtant très fréquent dans le Bellum Gallicum.

Marc Patiou met l'accent, en 2000, sur l'importance des “verrous” en certains points particuliers autour de l'oppidum de Chaux-des-Crotenay : plaine de Syam, Morillon, Les Planches en Montagne. Le verrou du site des Planches se situe au confluent de deux cours d'eau, la Senge et la Saine formant chacun des thalwegs eux-mêmes cernant une éminence de faible hauteur, composée d'une série de terrasses avec des talus. Un plateau sommital ou petit oppidum de trois hectares aurait pu accueillir un millier d'hommes.