Houriez E.

1969, année noire pour André Berthier et son équipe pourtant désormais renforcée par l’archéologue Bernard Edeine et le professeur de lettres René Potier, deux compétences caennaises investissant le Jura. Le Conseil Supérieur de la Recherche en Archéologie (CSRA), influencé par Lucien Lerat, directeur des Antiquités historiques de Franche-Comté, oppose, pour la 4ème année consécutive, un refus à la demande d’autorisation de fouille.

Bernard Edeine revient le 20 février 1970 auprès d'A. Berthier au sujet de la demande de Mme Guerillot (reproductions des clichés de photographie aérienne de 69). L'essentiel de la lettre porte sur des changements au sein du Ministère des Affaires culturelles, le patron de l'administration générale Serignan ayant été remplacé par Michel Sellier, changement plutôt positif. Edeine termine en évoquant la murette du Pré Grillet, qui l'intrigue, et en sollicitant de l'aide sur les questions de toponymie.

En novembre et décembre 1965, Elisabeth Houriez (Direction des Archives de France) continue à assurer la liaison avec André Berthier. Dans ses lettres du 10 novembre, du 17 décembre et du 29 décembre, Houriez insiste auprès de Berthier pour que le rapport sur les fouilles de 1965 soit rapidement transmis à Chabert au Bureau des Fouilles et des Antiquités du Ministère ; elle insiste aussi pour qu'une demande d'autorisation de fouille soit transmise également au plus vite.

Dans ces cinq courriers de janvier à avril 1966 (lettres des 3, 19 et 27 janvier, du 21 février et du 18 avril), Jean Pernot revient régulièrement auprès d'André Berthier pour lui donner des nouvelles de la préparation de l'article de J.-M. Dunoyer à paraître dans le Monde. Jean Pernot assure le contact avec le journaliste.  Dans la lettre du 21 février, il indique que le rapport de fouilles de 1965 a bien été remis dans les mains d'Hierche.