4-Alésia-Chaux, la démarche et la découverte d'A. Berthier

Transmettant ses voeux à André Berthier le 28 décembre 1970, Maurice Sergent fait d'abord le point sur les découvertes importantes de 1970 : datation du mur, fossés du chatelet, restes de remparts de la ville gauloise. Surtout, Sergent informe Berthier de la possible désignation de Jacques Duhamel comme Ministre des Affaires Culturelles, ce qui ne peut être que bénéfique pour la thèse Berthier. Pour Sergent, il est essentiel d'obtenir des autorisations de fouilles.

En janvier 1970, Henri Hierche et André Berthier conviennent de se voir le 17 février pour faire évoquer la question de l'autorisation de fouilles pour l'été 1970, Berthier ayant été convaincu par ses proches (dont Pernot) de prendre l'attache de plusieurs personnes ayant une certaine influence au niveau du CSRA.

Le 26 avril 1971, André Berthier échange avec René Potier à propos du refus d'autorisation de fouilles pour 1971. Il s'interroge sur ce qui a pu se passer au sein du Ministère des Affaires Culturelles et  pense qu'il faut réclamer les rapports des trois membres de la Commission de contrôle (travaux de 1970). Berthier souligne l'attitude déplorable de L. Lerat et de deux des membres de la Commission de contrôle.

Le 23 mars 1971, le Chef du Bureau des Fouilles et Antiquités au Ministère des Affaires culturelles informe le Directeur de la Circonscription de Franche-Comté, du refus d'autorisation des fouilles demandées par André Berthier pour 1971. Le Conseil Supérieur de la Recherche Archéologique a émis l'avis que “le site ne présentait aucun intérêt archéologique” (!...) après examen du rapport présenté par la Commission Scientifique chargée de contrôler les résultats des travaux de recherche” (ceux de Berthier de 1970).