correspondance

Le journaliste du Monde Jean-Marie Dunoyer a sollicité l'équipe Berthier pour un possible article sur la thèse Chaux-des-Crotenay. Fin 1965, il avait demandé à Jean Pernot des matériaux complémentaires, et ce dernier avait alors souhaité avoir l'avis de Berthier. Celui-ci indique dans sa réponse à Pernot (début 1966) qu'il peut communiquer un certain nombre de nouveaux éléments permettant d'ajuster l'article (combat préliminaire de cavalerie, circonstances de la bataille d'Alésia...). Pour Berthier, “la bataille atteindra cette année son point culminant”.

Petit carton de voeux du Général Henry Martin à son ancien camarade de combat André Berthier. Il espère pouvoir poursuivre avec Berthier les recherches sur la “véritable Alésia” en 1965. Il en profite pour épingler Lucien Lerat qui “a son siège fait” et trouve “incommode d'en changer”. 

Le 25 octobre, André Berthier remercie le Préfet du Jura Mac Grath pour l'aide dans l'accomplissement de la mission sur Alésia. Le 29 octobre, le Préfet indique rendre compte au Conseil Général de l'ensemble des recherches poursuivies et lui demander d'ouvrir un nouveau crédit départemental pour la suite des travaux.

Le 25 octobre également, André Berthier remercie le Colonel Carbuccia et son Lieutenant Charpentier pour l'aide apportée, notamment par les tirailleurs marocains.

Dans sa lettre manuscrite du 9 décembre, Albert Girard donne des précisions à André Berthier sur le gros mur (de la Grange d'Aufferin) qu'il considère très ancien. Il explique que le mur adossé à la pente de la Côte Poire n'avait peut-être pas la même valeur défensive que les fortifications plus à l'Est et dans le bas du plateau et que les attaquants ont pu aisément combler l'intervalle entre la pente et le mur (en de nombreux endroits, on observe des tas de pierre coulés du haut). Pour Girard, ce mur (allant jusqu'à 5 m.