Vercingétorix

Le 8 juin 1964, André Berthier contacte et remercie le Préfet du Jura Pierre Aubert après la décision du Département d'accorder une subvention pour les fouilles de Syam (subvention venant compléter celle du Ministère des Affaires culturelles); il l'informe de sa venue dans le Jura dans la 2ème quinzaine d'Août et lui procure des détails sur sa carrière.

André Berthier sollicite, en mai 1963, son frère cadet Joseph Berthier sur son texte relatif à sa thèse sur Alésia (première personne ayant réagi). Ayant reçu et lu attentivement les 22 pages de la thèse de son frère, Joseph indique d'emblée,  le 7 mai 1963, qu'il n'a que des objections à présenter : ayant visité Alise, il se dit impressionné par les trouvailles archéologiques de toutes sortes qui y ont été faites.

Pour Henri de Saint-Blanquat, entre  la “pathologie” des monnaies gauloises et le faciès des trésors, la numismatique bouleverse les données acquises sur la conquête des gaules par les Romains. L'auteur s'attache à montrer le lien entre monnaie et politique. Il étudie les phénomènes de dévaluation en Gaule et le développement de la zone “denier" face à l'hégémonie romaine.

Dans une tribune libre de la revue de la Mutuelle Nationale Militaire de mars 1984, P. Michalet évoque la thèse d'André Berthier localisant Alésia à Chaux-des-Crotenay, contestant par là-même la thèse officielle imposée par Napoléon III. Le travail de Berthier, déjà connu en milieu militaire grâce à l'action du Général Blanc, est d'une “logique parfaite... et des fouilles récentes prouvent sa véracité”. P. Michalet renvoie à la série des Dossiers de l'Histoire de 1982 et 1983 et à l'article du Point de 1983 (Monadé).