Echange de lettres en août 1972 entre P. Eychart et A. Berthier : rapport sur les fouilles des cônes du champ Tissot

Origine du document:

Lieu de conservation:

Type de document:

Cote de classement: 
C-1972-02079

Auteur personne physique:

Classeur: 
C5_BP_BQ_BR
Boîte: 
12

Langue:

Personnes physiques citées:

Date: 
8/08/1972

Campagnes:

Pagination: 
6 p.
Année de production: 
1972

Destinataire (personne physique):

Note: 

Paul Eychart transmet le 8 août 1972 à André Berthier un courrier et son rapport sur les fouilles de certains des cônes du champ Tissot. Il fait part des conditions pénibles qui l'ont amené à “devoir rectifier une situation compromise” (cf. désaccord avec Edeine) mais considère les résultats de la fouille du cône n°3 comme la preuve incontestable de la valeur de l'hypothèse Berthier. Son rapport sur les fouilles réalisées les 4 et 5 août 72 par Girard, Berthier et Eychart se présente sous la forme de 9 remarques détaillant les observations faites. Pour Eychart, les cônes ont été creusés intentionnellement. Ils ont tous les mêmes dimensions (profondeur de 0,90 m sous la couche d'humus) et ont été remblayés par remplissage naturel de glaise dû aux eaux de ruissellement. Les couches de glaise portent en partie supérieure des traces de charbon de bois ainsi que des silex également amenés par le ruissellement (silex du mésolithique ou paléolithique supérieur sans lien avec les cônes). Le cône 3 contenait en son épicentre un morceau de bois noueux avec branche en ramification et une protection formée de branchages (fragments de branchettes trouvées lors des sondages). Des pieux similaires ont été trouvés dans d'autres cônes par Gabriel Tissot (remis à Berthier). Les intervalles entre les cônes ne sont pas réguliers. Pour Eychart ces cônes ne sont en rien des restes de plantation d'arbres fruitiers (pour le Centre Technique du Bois il s'agit de bois de résineux). Dans une note complémentaire du 9 août,  Paul Eychart insiste sur le fait que les cônes sont bien faits de main d'homme et que le remplissage de glaise est bien naturel (ruissellement des eaux). Des pieux ont bien été trouvés dans 3 cônes.

André Berthier remercie Paul Eychart le 15 août suivant. Il note qu'Eychart élimine les hypothèses d'Edeine et pointe bien de possibles lilia césariens. Il précise que Girard a poursuivi les investigations et a trouvé d'autres cônes et pieux (dont un quasi entier de 80 cm). Treize cônes ont déjà été repérés. Pour Berthier, le champ Tissot est “truffé de ces cônes... ou pièges”. 

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