Six lettres de mai à août 1963 d'A. Berthier à J. Pernot : opération Alésia

Ensemble de six lettres adressées de Constantine, entre mai et août 1963, par André Berthier à son ami Jean Pernot (avocat). Quittant Constantine pour la métropole, Berthier sollicite d'abord son ami pour l'accompagner dans la visite qu'il fait à Alésia (Chaux), les 8, 9 et 10 juin 1963 (il le remercie vivement dans sa lettre du 27 juin de retour en Algérie).

Le 18 juillet, Berthier remercie Pernot pour sa consultation juridique relative à la diffusion de sa thèse (“pouvoir alerter le monde savant, mais prendre des précautions pour exploiter la découverte”). Dans cette même lettre, il évoque l'équipe de bénévoles qui ont accepté de l'aider sous le “sceau du secret” et les premières investigations faites sous les Grands Epinois qui l'amènent à changer son point de vue sur l'installation des troupes romaines (besoin de présenter des preuves irréfutables). 

Un peu plus tard (29 juillet), il annonce avoir reçu les premiers résultats de photographies aériennes des militaires mais la précision n'est pas bonne (nécessité de disposer d'un hélicoptère et critique de l'IGN qui fait payer cher ses travaux). Dans la lettre suivante du 1er août, il informe Pernot d'avoir mis la main sur un radiesthésiste , ancien pilote de chasse et archéologue (Albert Girard) avec qui il a commencé à reprendre les photos aériennes; dans cette même lettre il propose d'associer et mettre dans le secret Maurice Sergent et le Général Blanc ; il évoque aussi un petit échange épistolaire avec Carcopino et envisage une communication à l'Institut un vendredi. Dans la dernière lettre (17 août), il revient sur la campagne de photos aériennes et sur le travail de ses deux équipes (civile et militaire) et indique vouloir venir à Alésia entre le 10 et le 17 septembre.