Autres possibles Alésia hors Chaux-des-Crotenay et Alise
Autres localisations d'Alésia (Alaise, Salins, Château-Chalon, Izernore, Ornans, Guillon...), investigations relatives à ces sites et critique de celles-ci.
Communication d'Alexandre Bérard à l'Académie des inscriptions et belles lettres, le 30 novembre 1906. Pour l'auteur, député de l'Ain, Alésia se serait élevée sur le plateau occupé actuellement par Izernore. Il reprend l'affirmation selon laquelle les Mandubiens seraient des gens du Doubs et Izernore est dans le bassin de la Saône et du Doubs. Il situe la bataille préliminaire de cavalerie dans le Jura, près d'Orgelet. L'auteur conteste la localisation officielle d'Alésia à Alise-Sainte-Reine.
André Sarrette fait en 1863 une démonstration “mathématique” et topographique - très argumentée - de l'impossibilité de localiser Alésia à Alise-Sainte-Reine à partir de l'étude des Commentaires. Soutien apporté à la thèse d'Alaise.
Ouvrage polémique de J. P. Cuinet, Curé du Canton d'Amancey, défendant la thèse Alésia = Alaise. Avant-Propos de A. Delacroix (18 p.), qui commence ainsi : "Aux hypothèses qui passent sous silence ou qui ont repoussé l'autorité des historiens anciens, le système d'Alaise doit opposer avec persévérance le maintien des textes".
Communication d'Alphonse Delacroix lue lors de la séance du 10 novembre 1855 à la Société d'Emulation du Doubs, Architecte de la ville de Besançon, Delacroix annonce la découverte d'Alésia au milieu des forêts du côté des hameaux de Sarraz et Alaise. Pour l'auteur, il ne s'agit pas simplement d'une pure curiosité topographique, mais bien de l'éclaircissement définitif du récit de César.