3-Alesia-Alise, un site officiel très controversé

Introduction au dossier publié en 1999 par la revue Historia sur la question de la localisation d'Alésia. Sommaire du dossier.

A travers ce billet d'opinion (rédigé autour de 1984) , Jean Grené, membre de la Société Archéologique et Historique de la Charente, déplore que le parti-pris dont feraient preuve les autorités de la sphère archéologique envers la thèse officielle situant la bataille d'Alésia à Alise Sainte-Reine, les pousse à un certain ostracisme vis-à-vis des autres sites possibles.

François Grosclaude met en cause, en 2006,  la mauvaise foi de Marie-Pierre Rothé, auteur de la “Carte archéologique de la Gaule” (volume consacré au Jura, paru en 2001), un “pré-inventaire archéologique” qui  prend en compte les vestiges archéologiques du bronze final à l'époque mérovingienne. Dans les notices communales de Chaux-des-Crotenay, Crans, Syam et Chatelneuf, l'hypothèse d'André Berthier et sa méthode du portrait-robot y sont caricaturées, avec des citations d'articles polémiques accumulant les contre-vérités.

Danielle Porte présente dans un article de 2005 à multiples facettes des arguments pour contre-carrer des affirmations tenues ici et là par divers auteurs défendant généralement la thèse officielle d'Alise. Elle revient sur “altero die” qui veut bien dire “le lendemain”, en synonymie avec “Postero die”. Elle met en cause l'affirmation de la numismate Brigitte Fischer à propos de monnaies mandubiennes, qui, après rectification par la spécialiste, n'ont jamais été trouvées.