Plaidoyer pour Chaux-des-Crotenay

L'abbé André Wartelle précise d'emblée que la découverte du site de Chaux-des-Crotenay n'est pas le fruit d'un caprice ou d'une lubbie, mais résulte d'une réflexion et d'une recherche de terrain engagées depuis 1963, sur la base de la méthode du portrait-robot d'André Berthier. Ce dernier, ayant confronté tous les sites connus (dont Alise) à ce portrait-robot, il en vient à rechercher ailleurs le site d'Alésia et explore toutes les possibilités sur un large territoire de l'Est de la France. L'identification de l'éperon barré de Chaux-des-Crotenay avec les traits du portrait-robot conduit André Berthier à poursuivre les investigations sur le terrain. Des vestiges anciens sont mis à jour, celtiques et romains. Malheureusement, l'archéologue se voit refuser les autorisations de fouilles pour aller plus avant dans ses recherches. 

A l'article est joint un témoignage (en 1999) de Marianne Mulon, ancienne conservatrice en chef aux Archives Nationales, en faveur de l'hypothèse Berthier et demandant que des fouilles soient engagées à Chaux-des-Crotenay (“Quand on conteste un mythe, on gêne”).