Échange de cinq lettres en juillet-août 1965 entre E. Houriez et A. Berthier : campagne 1965

Origine du document:

Lieu de conservation:

Type de document:

Cote de classement: 
C-1965-01833

Auteur personne physique:

Classeur: 
C1_C52_53_55 et B_B_B
Boîte: 
12 et 24

Langue:

Date: 
16/07/1965

Affaire / dossier:

Campagnes:

Pagination: 
6 p.
Année de production: 
1965

Destinataire (personne physique):

Note: 

Le 16 juillet 1965, Elisabeth Houriez (Direction générale des Archives de France) informe  son collègue et ami André Berthier du travail que les collaborateurs du préfet du Jura ont entrepris pour consolider le dossier des fouilles Berthier à adresser à M. Chabert au Bureau des Fouilles du ministère des Affaires culturelles, et notamment pour trouver les informations manquantes sur les propriétaires de parcelles à fouiller. Elle évoque aussi la 2ème lettre du préfet signalant un problème plus épineux, un contentieux avec un propriétaire (Jean Pianet) qui demande la remise en état de ses terrains suite aux investigations de 1964 : elle préconise la recherche d'un accord amiable sinon il faudra indemniser M. Pianet en puisant sur la subvention du Conseil Général.

Le 31 juillet, Berthier répond à cette lettre du 16 juillet : il assume ses responsabilités quant au conten tieux avec Pianet  ; il annonce la sortie de son ouvrage sur Constantine et précise qu'il a appliqué pour Salluste la même démarche qu'avec le texte de César  (avec découverte de la table de la Jugurtha). Houriez lui répond le 6 août, évoquant les échanges avec le Préfet et les réponses des propriétaires de terrain.

Le 20 août suivant, Melle Houriez informe Berthier qu'elle a donné à Chabert (Bureau des Fouilles) les pièces manquantes et a obtenu l'autorisation de fouiller en 1965. Toutefois, ce ne sera pas Lucien Lerat qui transmettra à André Berthier (vexé, il ne veut plus entendre parler de l'affaire Berthier-Alésia). Un dispositif complexe doit être mis sur pied pour le versement de la subvention de 2 000 francs. E. Houriez précise les conditions formelles à respecter. Elle annonce à Berthier qu'il ne faudra vraisemblablement plus compter sur une autorisation et une subvention en 1966. Elle suggère à Berthier d'élaborer en 1965 un rapport plus élaboré que celui de 1964. Enfin, elle fait le point sur les autorisations des propriétaires comme de certains refus.

André Berthier répond la 23 août à son amie et collègue, donnant des précisions sur sa venue en France et sur son compte bancaire (cf. versement de la subvention). Il mentionne la sortie de l'article du Général Blanc dans le Bulletin de l'AGPM. 


Pièces-jointes: 
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