Le site d’Alésia - II

Deuxième partie du long article publié par Jérôme Carcopino dans la Revue des Deux-Mondes en 1958. Poursuivant la discussion des arguments de Colomb contre Alise-Sainte-Reine, Carcopino revient sur le texte de César et sur les défenses mises en place (contrevallation, circonvallation, fossés,  lilia et autres pièges). L'auteur ne semble pourtant pas très à l'aise quand il lui faut répondre aux questions sur la longueur des lignes de défense, sur la profondeur des fossés ou encore sur quelques trouvailles archéologiques  dont 5 aiguillons pouvant être des stimuli. Il évoque aussi l'amoncellement, aux flancs du mont Pennevelle, d'ossements et d'armes (10 épées gauloises, 39 fragments de pila, 47 pointes de javelots, nombreux umbones de boucliers...) sur une longueur de dépassant pas 200 m.. Carcopino cite alors, pour le démonter,  l'argument de Colomb pour qui la cité gallo-romaine avait été la proie des barbares vers 275 ap. J.C.. Pour Carcopino, Colomb s'efforce de créer dans l'esprit de ses lecteurs de la confusion (comme par exemple en ce qui concerne les amas de monnaies découverts - 613 pièces trouvées du temps de Napoléon III ou le canthare d'argent). L'article se termine par la relation des fouilles réalisées à Alaise dont les résultats ont été négatifs, fouilles exécutées conformément à la loi de 1941 sur les fouilles archéologiques. 

A suivre...