Six lettres de janvier à mars 1983 de G. Villette à A. Berthier : correspondance avec Colbert de Beaulieu

Le 18 janvier 1983, Guy Villette informe André Berthier de ses échanges soutenus avec J.B. Colbert de Beaulieu. Il est clair pour lui que les monnaies trouvées à Alise prouvent bien qu'un siège y a eu lieu mais après la Guerre des Gaules. Le 12 février suivant, il évoque les publications récentes (Dossiers de l'Histoire, La Croix, République du Centre) et surtout indique à Berthier que Colbert de Beaulieu est désormais converti à la thèse Chaux-des-Crotenay et admet que les monnaies gauloises d'Alise ne s'arrêtent pas en -52 mais en -50.

Le 25 février 1983, Villette reconnaît avoir trouvé en Colbert de Beaulieu un correspondant courtois, patient, honnête et ouvert. Il indique à Berthier avoir demandé au numismate de pouvoir reproduire son échange de correspondances avec lui. L'abbé Villette développe l'idée de l'existence de 2 Alésia, celle d'Alise n'étant en rien  césarienne. Le 1er mars suivant, Villette informe Berthier de l'accord de Colbert de Beaulieu pour la reproduction et diffusion restreinte de l'échange de correspondances; le numismate a par ailleurs reconnu avoir infléchi son interprétation des monnaies d'Epasnactos.

Le 13 mars 1983, Guy Villette transmet copie à Berthier de son bulletin ronéotypé 158 comprenant l'échange de correspondances avec Colbert de Beaulieu. Il recommande la discrétion dans l'usage de ce texte. Il revient sur les 62 monnaies d'Epasnactos postérieures à -52, argument essentiel pour démontrer qu'Alise n'est pas l'Alésia césarienne. Enfin le 19 mars suivant, Villette revient sur ces monnaies d'Epasnactos au caractère déjà romain et sur le contresens introduit sur elles dès 1867 par de Saulcy. En accord avec Berthier, il pense qu'Alise n'a rien de militaire, a surtout un caractère de maquette-mémorial et n'a jamais vu Vercingétorix et César.