Lettre du 24 avril 1984 de G. Villette à J.B. Colbert de Beaulieu : le “coup de grâce” de J. Harmand

Longue et importante lettre du 24 avril 1984 de l'abbé Guy Villette à Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu après la parution du “Vercingétorix” de Jacques Harmand. Dans ce texte remarquable et toujours très précis dans ses références, Villette démonte  les absurdes affirmations d'Harmand relatives à Vercingétorix, à ses mensonges, à son jeu ambigu au moment d'Alésia. Il pointe de façon sévère les approximations de l'auteur (ni historien, ni archéologue, ni philologue : “qu'est M. Harmand, si même il est quelque chose”). Il revient sur la question des monnaies de Grésigny, montrant à Colbert de Beaulieu (désormais “converti” aux arguments de Villette) qu'Harmand s'appuie sur le numismate alors même que celui-ci est en désaccord avec l'argumentation alisienne (cf. monnaies de Lucterios, d'Epasnactos...). Villette indique qu'Harmand qui avait déjà bien mis à mal, avec sa thèse, la solution alisienne, lui donne avec son “Vercingétorix” le coup de grâce. En guise de conclusion, une amusante formule : “Un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant”.

Est jointe la lettre du 5 mai suivant d'André Wartelle à André Berthier donnant copie de la lettre de Villette (“un chef d'oeuvre”).