À propos des “sornettes” reprochées aux partisans d’Alésia à Chaux-des-Crotenay

Depuis la mi-2016, un groupe d’une vingtaine d’universitaires et/ou archéologues comtois et bourguignons s’acharne à dénigrer publiquement non seulement les travaux d’André Berthier et sa thèse de localisation d’Alésia à Chaux-des-Crotenay mais aussi l’action et les écrits des défenseurs actuels de cette thèse. Face à ce harcèlement (manifeste, pétition en ligne, articles de presse), face aux profondes inexactitudes propagées et face aux attaques blessantes contre les défenseurs de l’Alésia jurassienne, ces derniers (traités de “pseudo-chercheurs” et d’“obscurantistes”) ont  décidé de produire un texte collectif visant à apporter des réponses détaillées aux critiques formulées. Solidairement co-signé par ArchéoJuraSites et par trois personnes très directement “épinglées” (Danielle Porte, François Chambon et Franck Ferrand), ce texte de 28 pages est une solide plate-forme de contre-argumentation écrite dans un esprit constructif et avec le souci d'éviter toute agressivité ou tout dénigrement inutile. Les signataires souhaitent rétablir, sinon la vérité, du moins la réalité des faits, tout en privilégiant un vrai débat. Cette réponse collective est diffusée aux responsables publics (préfet, élus...), à la presse et aussi aux signataires du manifeste.

Les défenseurs du site jurassien appellent les responsables publics à considérer légitime la réalisation d’investigations sur Chaux-des-Crotenay. Ils appellent également la communauté scientifique à prendre le recul nécessaire par rapport à ce qui pourrait rester dans l’histoire comme un regrettable faux-pas. Ils souhaitent ardemment que soit mis fin aux démarches de dénigrement sans fondement, notamment vis à vis des milliers de citoyens qui ont toute légitimité à s’intéresser à leur histoire  et au patrimoine archéologique de leur territoire.