Serait-ce la fin de la guerre de 100 ans ?

Reprise dans la revue Le Gaulois de l'exposé fait à Chaux-des-Crotenay en 1970 par l'Abbé Horn, curé de Malans. L'auteur rappelle que Francs-Comtois et Bourguignons sont en guerre depuis un siècle au sujet de la localisation d'Alésia. Il rappelle les éléments clés de la retraite opérée par César vers la Province, les préparatifs de Vercingétorix (entassant des provisions dans la place forte d'Alésia, ville sainte  aussi) ainsi que la première bataille. Il décrit Alésia selon la perception qu'en a César en arrivant sur la place. L'abbé Horn montre ensuite qu'Alise ne peut pas correspondre aux caractéristiques topographiques indiquées par César, pas plus qu'Alaise d'ailleurs. Il s'interroge aussi sur Alésia à l'Est ou à l'Ouest de la Saône faisant appel à l'herméneutique pour répondre qu'Alésia ne peut se trouver qu'en Franche-Comté.

En ce qui concerne Alisiia, pour l'abbé Horn, les fossés et camps trouvés ne peuvent être que liés aux invasions barbares de l'an 275. La ville s'est développée avant, pendant et après César... sans habitants (si on adopte Alésia=Alise)!... 

Enfin, l'abbé Horn évoque la ruse machiavélique de Vercingétorix décidant de tendre un piège à César et de couper en deux son armée lors d'une embuscade (combat préliminaire de cavalerie) dans la région de Quingey-Dole. Après la défaite, les troupes gauloises se replient sur Alésia que l'abbé Horn situe à Salins, Ornans ou Chaux-des-Crotenay.

Article repris dans le numéro 15 de juillet 1979 du Gaulois (récapitulatif des articles sur Alésia)